8 mars 2020 | |
TARIF B 28€ - 18€ - 10€ |
Journée Beethoven
François-Xavier Roth, direction
Ludwig van Beethoven (1770-1827) Symphonie n° 1 en ut majeur op. 21
Symphonie n° 4 en si bémol majeur op. 60
Symphonie n° 7 en la majeur op. 92
Les Siècles et François-Xavier Roth rejouent ces chefs-d’oeuvre intemporels sur les instruments classiques de 1820 à l’occasion d’une intégrale des symphonies du compositeur.
Le 2 avril 1800, Beethoven avait déjà trente ans lorsque fut créée sa Symphonie n° 1, préfigurant le congé qui allait être pris avec le XVIIIe siècle. Il sera déjà révolutionnaire et novateur, via notamment l’écriture des timbales et l’usage du grain des instruments. La Symphonie n°4 sera la seule née d’une commande, faite par le comte Oppersdorff. La composition a été rapide et le ton général de l’ouvrage est enjoué et heureux. Une tradition attribue cette gaîté à de prétendues fiançailles que Beethoven aurait contractées en mai 1806 avec Thérèse von Brunswick ; mais cette légende sentimentale est contestée de nos jours.
On y trouvera la Symphonie n° 7 au travers de la lente introduction. Cette septième est justement réputée pour son cachet “rythmique”, aussi qualifiée comme l’“apothéose de la danse” par Richard Wagner. Si cette remarque est avant tout valable pour le premier et les deux derniers mouvements, la marche lente, sans doute funèbre du deuxième traduit surtout combien tout l’ouvrage est placé sous le signe du geste physique.
Là encore les allusions sont nombreuses ; cette marche funèbre justement (étrangement indiquée Allegretto qui aurait dû être, selon Schindler Andante quasi allegretto) présente bien des parentés avec son homologue dans “Eroïca” et le premier mouvement laisse entrevoir une réminiscence de la “Pastorale” au travers d’une sorte de balancement champêtre.